DATES

8 Avril 2022 : Le Kiasma,
Castelnau-le-Lez (34)

20 Novembre 2019
Festival FACTS – Université de Bordeaux (33)

L'ÉQUIPE

Conception : Antoine Wellens, Virgile Simon, Marie Coris
Jeu : Roxane Borgna, Amarine Brunet, Stefan Delon, Julie Minck, Virgile Simon, Antoine Wellens
Chercheureuses : Lucie Alidières, Benoît Bohy Bunel, Bernard Fallery, Mathieu Lafourcade, Jean Sallantin
Groupe Amateurice : Chloé Comte, Valérie Gascon, Nicolas Grosjean, Fanny Hollard, Martin Marquès Dos Santos, Niyousha Masudy, Colette Pratlong, Julien Puche, Marie Sanchez, Miranda Vidal, Adrien Vignes, Sylvie Volette

Illustrateur procès :
Martin Marques Dos Santos
Chargée de production :
Emilie Barthés

à Bordeaux :
Université de Bordeaux : Serge Ahmed, Thomas Boraud, Cédric Brun, Sarah Cherqaoui, Pierre Dos Santos, Tiphaine Dourges, Edouard Kleinpeter, Yoann Nabat, Emmanuel Petit, Rodolphe Thiébaut, Natacha Vas-Deyres
INRIA Bordeaux Sud-Ouest :
Frédéric Alexandre, Thalita Drumond, Nicolas Rougier, Nicolas Roussel
CapSciences : Raphaël Dupin
CNRS : Aude Rétailleau
Aline Richard, journaliste scientifique et auteure  Benjamin Sarfati, Avocat et médiateur

PRODUCTION

Production :
Primesautier Théâtre
Coproduction : Le Kiasma, Castelnau le Lez (34), festival FACTS, Bordeaux (33)
Aide à la résidence d’écriture : Région nouvelle-Aquitaine
Avec le soutien de : L’Université de Bordeaux (GRETHA (UMR 5113), le département de recherche CHANGES, le Master Intelligence Economique) Université Bordeaux Montaigne TousEnSciences / CapSciences / la Région Nouvelle-Aquitaine / Sud-Ouest / The Conversation / C2D de Bordeaux Métropole /

L’HUMANITÉ ÉTAIT MON HORIZON

PROCÈS DE L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE
L’oeuvre de l’Homme , la part de l’IA

Création théâtrale science-fictionnelle, documentaire et partagée 

Intelligence artificielle, transhumanisme, humain augmenté, sont autant de chantiers de recherche en prise avec des enjeux sociétaux majeurs et qui suscitent craintes et fantasmes. L’Humanité était mon horizon  est un projet de théâtre «participatif» conçu pour aborder avec les «specta-citoyenyennes» les controverses et avancées scientifiques dans ce domaine.

Le spectacle vivant ici, rend possible et accessible ce décodage en s’appuyant
sur les expertises de chercheuses et chercheurs habité.e.s par ces questions

 

Résumé de la dystopie

Dans une Macropole, pas si différente des autres Macropoles (à une chose près,son bonheur avéré depuis l’élection de son Macroprésident), les Macropolitaintaines découvrent avec stupeur, suite au bug télévisuel survenu lors des vœux de leur Macro-Président Martin Nasmushe, que depuis trois ans, leurs vies quotidiennes, leurs moindres faits et gestes, leurs intimités mêmes étaient orchestrées, orientées, dirigées et régies d’une main de maître par une Intelligence Artificielle implantée dans le cerveau d’un homme : celui, donc, de leur Macro-Président tant aimé. Macroprésident qui avait su leur redonner confiance en la Démocratie, en l’avenir et qui leur avait permis de vivre des jours plus qu’heureux dans un contexte social et politique apaisé que la planète entière, et au-delà, scrutait à la loupe de l’envie … Depuis cette terrible découverte, l’affaire dite du«Bug de Nasmushe» ne cesse de rebondir et nous conduit aujourd’hui à un procès sans précédent qui nous plonge dans les méandres d’une controverse que chacun aura à trancher : Est-il souhaitable de se laisser gouverner par une Intelligence Artificielle ? À la barre, d’éminents et d’éminentes scientifiques du nouveau monde entier se relaient pour faire le point sur l’état des recherches, débattre des enjeux posés par le développement de cette intelligence suprême, mais artificielle, et qui n’a pas fini de faire parler d’elle… Les «specta-citoyenyennes» devront donc se prononcer à l’issu du procès.

Les progrès accomplis dans les domaines des nanotechnologies, des biotechnologies, de l’informatique et des sciences cognitives font entrevoir un impact considérable des sciences sur la condition (ou la nature) humaine. Cela ne va pas sans susciter la crainte, le doute, et les fantasmes. Certains lobbies tirent de ces controverses la force de leur argumentation pour les installer en polémiques. Le climat ainsi créé place souvent le citoyen en position délicate. L’Humanité était mon horizon est conçu comme un prétexte pour aborder, avec les «specta-citoyenyennes», les questions, les controverses et les avancées scientifiques associées au développement de l’intelligence artificielle. L’originalité de la démarche de médiation réside dans la forme artistique retenue devant permettre de toucher un large public en jouant sur la duplicité de l’imaginaire et de la réalité. Alors que c’est généralement dans la sphère des arts que s’exprime l’imaginaire, la thématique choisie montre à quel point la science est capable de provoquer un imaginaire fertile. Le recours au spectacle doit permettre, en rompant le rapport au «sachant» (que les formats traditionnels de la médiation ne permettent pas toujours de transcender), de révéler la capacité de la science à dévoiler l’opacité du monde. Le projet nourrit aussi un objectif secondaire en termes d’interdisciplinarité par la rencontre des chercheurs, d’étudiants,d’amateurs,autour de cette problématique et de la fabrication de cette fiction. De faire de cette création une véritable création partagée.

Croquis:Martin Marquès Dos

Une création partagée et évolutive aux multiples variations...

 L’HUMANITÉ ÉTAIT MON HORIZON, est un spectacle qui repose sur une fiction, (une science-fiction serait ici plus exacte…) Cette création sous forme de procès invite à la barre de véritables chercheurs et chercheuses à venir témoigner, chacune et chacun dans leurs domaines de compétences, sur cette question épineuse de l’Intelligence Artificielle à l’aube de notre futur. La fiction reste donc toujours la même et peut s’implanter dans chaque territoire. Le protocole de mise en place reste le même à chaque fois: La forme même de cette création peut se jouer de trois manières différentes selon les lieux, l’intérêt et les ressources de chaque territoire.
1) Le procès peut être entièrement interprété par les acteurs de la compagnie qui jouent et la cour et les chercheurs.
2) la cour et l’IA sont pris en charge par les interprètes de la cie. De nouveaux chercheur.euse.s viennent répondre à la barre en leur nom, en apportant leur expertise dans leur domaine respectif. Des groupes de travail (Etudiants, amateur.ice.s) peuvent nous rejoindre pour prendre part à l’élaboration du procès soit en relais de la fiction, soit le jour du procès pour tenir des rôles de manifestants, révoltes de femmes etc…
3) Le procès est entièrement« performé » par les chercheur.euse.s, avocat.e.s et étudiant.e.s en droit… Dans cette configuration Virgile Simon et Antoine Wellens assureront les modalités de représentation.
Dans tous les cas: En amont de la représentation, le lieux partenaires, en relation avec la compagnie s’assurera de «storyteller», faire circuler tous les éléments et les différentes étapes de la fiction, (par article de presse, news-letters, réseaux sociaux, etc…) aux futurs «specta-citoyenyennes» attestant du scandale qui touche leur bien aimée Macropole.

A la fin de chaque procès, un temps de vote pour le public est proposé dans la salle.